Deux ou trois auto-stoppeurs m'ont demandé, par mails et commentaires, à quoi correspondait le nom Fernet-Branca. Conçue dans cet esprit, La Cadillac a donc été dépêchée de leur livrer la réponse.
Le Fernet-Branca est un bitter italien élaboré à partir de plantes, de racines et d'herbes, boisson alcoolisée (40°) dont les propriétés, chantées par la réclame, vont des bienfaits qu'elle prodigue pour faciliter la digestion aux saveurs dont elle peut, utilisée pour cuisiner, agrémenter vos petits-plats, en passant par la garantie que, consommée avec modération, elle ne fera, à l'image des élixirs d'antan, que prolonger votre passage sur cette bonne vieille terre.
À travers ses images publicitaires, la marque est même allée jusqu'à dessiner le portrait robot de l'amateur : raffiné, jouisseur, dilettante et cultivé, riche il va sans dire, curieux des affaires du monde. Mon double en somme, mon frère, mon semblable.
Mais c'est davantage encore pour m'être souvenu en avoir fait la découverte dans des circonstances un peu particulières que j'ai adopté ce beau nom de Fernet-Branca. Un soir, avant d'accéder au studio du Pop-Club de France Inter où nous devions passer ensemble, nous avons été invités, Otar Iosseliani et moi, à prendre un verre au Fouquet's. Celui-ci a commandé un Fernet-Branca. Et comme je n'en avais jamais entendu parlé, il m'a proposé, me tendant son verre, de le goûter. Sans appétit pour l'amer, je n'ai pas aimé le Fernet-Branca. Mais, grâce à Otar, prélat des pochetrons, buveur pantagruélique et merveilleux cinéaste, je me suis senti vivant. Et heureux.
Le Fernet-Branca est un bitter italien élaboré à partir de plantes, de racines et d'herbes, boisson alcoolisée (40°) dont les propriétés, chantées par la réclame, vont des bienfaits qu'elle prodigue pour faciliter la digestion aux saveurs dont elle peut, utilisée pour cuisiner, agrémenter vos petits-plats, en passant par la garantie que, consommée avec modération, elle ne fera, à l'image des élixirs d'antan, que prolonger votre passage sur cette bonne vieille terre.
À travers ses images publicitaires, la marque est même allée jusqu'à dessiner le portrait robot de l'amateur : raffiné, jouisseur, dilettante et cultivé, riche il va sans dire, curieux des affaires du monde. Mon double en somme, mon frère, mon semblable.
Mais c'est davantage encore pour m'être souvenu en avoir fait la découverte dans des circonstances un peu particulières que j'ai adopté ce beau nom de Fernet-Branca. Un soir, avant d'accéder au studio du Pop-Club de France Inter où nous devions passer ensemble, nous avons été invités, Otar Iosseliani et moi, à prendre un verre au Fouquet's. Celui-ci a commandé un Fernet-Branca. Et comme je n'en avais jamais entendu parlé, il m'a proposé, me tendant son verre, de le goûter. Sans appétit pour l'amer, je n'ai pas aimé le Fernet-Branca. Mais, grâce à Otar, prélat des pochetrons, buveur pantagruélique et merveilleux cinéaste, je me suis senti vivant. Et heureux.
Otar Iosseliani
2 commentaires:
le voile se lève enfin
Quel voile ?
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